"En Côte d’Ivoire, les foyers de tension se multiplient. Après Abidjan qui, depuis une semaine, est en ébullition, la violence s’est étendue le 25 février à la capitale politique Yamoussoukro et à l’ouest du pays. Par ailleurs, Charles Blé Goudé a appelé le même jour les jeunes patriotes à bloquer la circulation des véhicules de l’Onuci, et un couvre-feu nocturne sur l’ensemble du pays a été une nouvelle fois instauré pour tout le week-end.
Avec nos envoyés spéciaux à Abidjan,
Notre dossier spécial : Crise en Côte d'Ivoire
A l’ouest de la Côte d’Ivoire, un front est désormais ouvert et selon des sources concordantes les FN, les Forces nouvelles ont effectué une percée vers le Sud. D’après nos informations, le 25 février dans l’après-midi, elles étaient positionnées à une quinzaine de kilomètres de Toulepleu, une ville située à quelques encablures de la frontière libérienne. La reprise des hostilités militaires dans cette zone a provoqué l’exode de milliers de civils.
A Abidjan, également, ils étaient vendredi des milliers à fuir leur domicile. Dans la matinée, un flot humain quittait Abobo et ses combats pour se réfugier dans d’autres communes de la métropole ivoirienne. Si à Abobo, fief d’Alassane Ouattara, la journée a été calme, ce ne fut pas le cas à Yopougon, bastion de Laurent Gbagbo. Des jeunes des deux camps ont incendié des véhicules et ont échangé quelques jets de pierre.
Le mot d’ordre de Charles Blé Goudé a eu ses premières répercussions sur le terrain puisque des jeunes patriotes ont fait le siège d’une caserne de casques bleus à Abidjan.
Vendredi après midi, Yamoussoukro était une ville morte, un calme précaire régnait dans la capitale politique et chacun craignait une reprise des affrontements mortels entre jeunes pro-Outtaradu et forces de l’ordre.
Enfin, la bataille s’est également transportée sur le terrain de la communication. La transmission des SMS a été coupée et les journaux favorables au RHDP se sont vus infliger des sanctions financières ou des suspensions de parution.
Par ailleurs, les forces de l'ordre, fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, ont accusé hier soir la mission de l'ONU dans le pays d'avoir tué un policier lors d'un incident à Daloa. Pour le porte-parole de l'Onuci, « tout ceci n'est que fiction ». Contacté par l'envoyé spécial de RFI à Abidjan, Hamadoun Touré a expliqué que le domicile de membres du personnel de l'Onuci avait été pillé à Daloa, mais que les forces de l'ONU en Côte d'Ivoire n'ont tiré sur personne.
Avec nos envoyés spéciaux à Abidjan,
Vendredi, des milliers d’habitants d’Abobo fuyaient leur domicile , conséquence des affrontements quasi quotidiens entre Forces de défense et de sécurité et un commando d’insurgés, à Abidjan,
C’est un exode de quelques kilomètres mais à durée indéterminée. Un baluchon sur la tête, une valise à la main, ils sont des milliers à fuir Abobo. Dans cette commune rebaptisée Bagdad, les quelques taxis collectifs étaient pleins et les routes remplies de voyageurs au cœur lourd.
Marius habite « le cœur du volcan », le quartier de PK18. Il témoigne :
« Maintenant je me rends chez une de mes tantes jusqu’à cela se calme ici pour qu’on puisse revenir, sinon… Jusque là, on était obligé de quitter si on ne veut pas prendre des balles perdues. Actuellement, au moment où je vous parle, l’eau est coupée. Cela fait deux jours que je n’ai pas rien mangé. Ce n’est qu’aujourd’hui que je me suis lavé. J’ai revu les rebelles (…) avec les armes en main, on ne peut rien faire. Les rebelles sont en civil. Cela va être difficile même pour les FDS de les démasquer ». Dans son départ, Marius n’a emporté que quelques vêtements. « Ils m’ont tout pris, le peu d’argent que j’avais, et mon portable», ajoute-t-il.
Tous les habitants d’Abobo, loin s’en faut, n’ont pas la même aversion pour le commando d’insurgés. En revanche, ici, que l’on soit pro-Gbagbo ou pro-Ouattara, il y a un sentiment en partage, c’est la peur.
« Tous les habitants d’Abobo, dit l’un d’entre eux, nous sommes très effrayés ces derniers jours. Car franchement il y a des tirs n’importe comment. On ne sait pas d’où cela provient. On a donc beaucoup peur. Mais je ne suis pas parti parce que j’ai mes enfants là, je ne sais pas où partir. Sinon, si j’avais la possibilité de me déplacer avec ma famille, je l’aurais fait ».
A Abobo comme dans d’autres localités, les communautés se regardent désormais avec suspicion. En s’éternisant, la crise politique menace de faire éclater la mosaïque ethnique ivoirienne."
http://www.rfi.fr/afrique/20110226-cote-ivoire-violence-s-etend-yamoussoukro-ouest-pays
vendredi 25 février 2011
mercredi 23 février 2011
Cote D'ivoire: "En Côte d'Ivoire, mystère sur le commando d'Abobo...
Cote D'ivoire: "En Côte d'Ivoire, mystère sur le commando d'Abobo...: "'Par RFI Si plusieurs quartiers d’Abidjan comme Koumassi et Treichville se sont soulevés ces derniers jours, Abobo reste le principal foyer..."
"En Côte d'Ivoire, mystère sur le commando d'Abobo "
"Par RFI
Si plusieurs quartiers d’Abidjan comme Koumassi et Treichville se sont soulevés ces derniers jours, Abobo reste le principal foyer de tension. Mercredi 23 février 2011, des tirs de grenades et de lance-roquette ont été entendus dans cette commune pro-Ouattara. Mardi, des hommes en arme avaient attaqué les troupes d’élite des FDS. Bilan de l’embuscade selon le porte parole des forces de défense et de sécurité : un mort, deux disparus et sept blessés du côté du CECOS, sept morts du côté des assaillants. Selon d’autres sources, les affrontements ont fait d’avantage de morts tant du côté des FDS mais aussi dans la population civile.
Notre dossier spécial : Crise en Côte d'Ivoire
La presse locale lui a déjà trouvé un nom : le commando invisible d’Abobo, et un chef, le commandant Fongnon. Impossible de déterminer le nombre d’hommes qui opèrent dans cette mystérieuse unité. En revanche, chaque camp a sa propre idée sur qui sont les hommes qui le composent. Capitaine Alla Kouakou, porte-parole du ministre de la Défense d’Alassane Ouattara.
« Ce sont des populations harcelées qui se défendent. Ces hommes qui se battent aujourd'hui à Abobo ont courageusement arraché des armes à des militaires envoyés dans leur quartier pour les assassiner. Mais faut-il le préciser, il y a des Forces de défense et de sécurité dignes de ce nom qui sont aux côtés des populations de la commune d'Abobo. A ma connaissance, il n'y a pas de membres des Forces nouvelles ».
Pour Ahoua Don Mello le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbgabo, inévitablement, l’analyse est diamétralement opposée.
Une victime des combats entre soldats fidèles au président sortant Laurent Gbagbo et partisans d' Alassane Ouattara, dans le quartier d'Abobo à Abidjan, le 23 février 2011.
23/02/2011 - Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire : nouveaux combats dans un quartier d'Abidjan
« La rébellion localisée au Golf s'infiltre progressivement dans les quartiers fortement pro-Ouattara et depuis un certain temps nous perdons des éléments des Forces de sécurité qui sont attaquées à l'arme lourde. Par conséquent, aujourd'hui la riposte peut être proportionnelle à l'attaque parce que nous ne voulons pas qu'Abidjan soit un foyer de rebelles ».
Les opérations de guérilla de ce mystérieux commando suscitent une réelle inquiétude dans les rangs du régime en place. Désormais, pour tenter d’éteindre tout foyer de contestation, les unités d’élite des FDS n’hésitent plus à faire usage de lance-roquette ou de grenades.
"
http://www.rfi.fr/afrique/20110223-cote-ivoire-mystere-le-commando-abobo
Si plusieurs quartiers d’Abidjan comme Koumassi et Treichville se sont soulevés ces derniers jours, Abobo reste le principal foyer de tension. Mercredi 23 février 2011, des tirs de grenades et de lance-roquette ont été entendus dans cette commune pro-Ouattara. Mardi, des hommes en arme avaient attaqué les troupes d’élite des FDS. Bilan de l’embuscade selon le porte parole des forces de défense et de sécurité : un mort, deux disparus et sept blessés du côté du CECOS, sept morts du côté des assaillants. Selon d’autres sources, les affrontements ont fait d’avantage de morts tant du côté des FDS mais aussi dans la population civile.
Notre dossier spécial : Crise en Côte d'Ivoire
La presse locale lui a déjà trouvé un nom : le commando invisible d’Abobo, et un chef, le commandant Fongnon. Impossible de déterminer le nombre d’hommes qui opèrent dans cette mystérieuse unité. En revanche, chaque camp a sa propre idée sur qui sont les hommes qui le composent. Capitaine Alla Kouakou, porte-parole du ministre de la Défense d’Alassane Ouattara.
« Ce sont des populations harcelées qui se défendent. Ces hommes qui se battent aujourd'hui à Abobo ont courageusement arraché des armes à des militaires envoyés dans leur quartier pour les assassiner. Mais faut-il le préciser, il y a des Forces de défense et de sécurité dignes de ce nom qui sont aux côtés des populations de la commune d'Abobo. A ma connaissance, il n'y a pas de membres des Forces nouvelles ».
Pour Ahoua Don Mello le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbgabo, inévitablement, l’analyse est diamétralement opposée.
Une victime des combats entre soldats fidèles au président sortant Laurent Gbagbo et partisans d' Alassane Ouattara, dans le quartier d'Abobo à Abidjan, le 23 février 2011.
23/02/2011 - Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire : nouveaux combats dans un quartier d'Abidjan
« La rébellion localisée au Golf s'infiltre progressivement dans les quartiers fortement pro-Ouattara et depuis un certain temps nous perdons des éléments des Forces de sécurité qui sont attaquées à l'arme lourde. Par conséquent, aujourd'hui la riposte peut être proportionnelle à l'attaque parce que nous ne voulons pas qu'Abidjan soit un foyer de rebelles ».
Les opérations de guérilla de ce mystérieux commando suscitent une réelle inquiétude dans les rangs du régime en place. Désormais, pour tenter d’éteindre tout foyer de contestation, les unités d’élite des FDS n’hésitent plus à faire usage de lance-roquette ou de grenades.
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http://www.rfi.fr/afrique/20110223-cote-ivoire-mystere-le-commando-abobo
mercredi 9 février 2011
"Côte d'Ivoire : Abobo la commune frondeuse d'Abidjan "
"Par RFI
En Côte d’Ivoire, si Abidjan a depuis plusieurs semaines retrouvé un semblant de normalité, Abobo, une commune, est en revanche régulièrement le théâtre de heurts entre jeunes et forces de l’ordre. Le 7 février les violences dans cette commune qui a voté majoritairement pour Alassane Ouattara ont fait au moins trois morts. Reportage.
Notre dossier spécial : Crise en Côte d'Ivoire
Abobo, c’est la commune frondeuse d’Abidjan. Dans le reste de la capitale économique ivoirienne, aucune tension n’est perceptible mais ici des blindés des forces de l’ordre sont toujours présents et plusieurs carcasses de véhicules calcinés sont visibles dans les alentours de la mairie.
Francis habite non loin du commissariat du 14ème arrondissement, il raconte ce qu’il a vu lundi : « Aux environs de 13h30, on a vu venir un groupe de gens dont un jeune homme tout noir. Il portait une cagoule (...). A leur arrivée, ils tiraient sur les policiers du 14e. On est rentré à la maison, on s’est enfermé. On entendait des tirs pendant une heure de temps. Après 19h, quand on est sorti, on a vu un mort à côté du 14e ».
Selon plusieurs témoins, ce mort serait un policier. Pour de nombreux jeunes qui ne cachent pas leur sympathie pour Alassane Ouattara, le maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo, le déploiement des forces de l’ordre et le couvre-feu instauré en janvier passent mal.
Robespierre explique la vie nocturne dans son quartier : « Dès 20h45 chacun rentre chez lui. Souvent même à partir de 21h, les gardes tirent pour signaler qu’il est l’heure de rentrer. Mais souvent les gens restent dehors, ce n’est pas respecté à la lettre ».
Quatre semaines après l’instauration du couvre-feu, Abobo oscille entre flambée de violence, répression et semblant de vie normale. Avec leur habituel sens de la mesure, les Abidjanais ont rebaptisé dernièrement cette commune en ébullition, Bagdad.
"
http://www.rfi.fr/afrique/20110209-crise-ivoirienne-abobo-commune-frondeuse
En Côte d’Ivoire, si Abidjan a depuis plusieurs semaines retrouvé un semblant de normalité, Abobo, une commune, est en revanche régulièrement le théâtre de heurts entre jeunes et forces de l’ordre. Le 7 février les violences dans cette commune qui a voté majoritairement pour Alassane Ouattara ont fait au moins trois morts. Reportage.
Notre dossier spécial : Crise en Côte d'Ivoire
Abobo, c’est la commune frondeuse d’Abidjan. Dans le reste de la capitale économique ivoirienne, aucune tension n’est perceptible mais ici des blindés des forces de l’ordre sont toujours présents et plusieurs carcasses de véhicules calcinés sont visibles dans les alentours de la mairie.
Francis habite non loin du commissariat du 14ème arrondissement, il raconte ce qu’il a vu lundi : « Aux environs de 13h30, on a vu venir un groupe de gens dont un jeune homme tout noir. Il portait une cagoule (...). A leur arrivée, ils tiraient sur les policiers du 14e. On est rentré à la maison, on s’est enfermé. On entendait des tirs pendant une heure de temps. Après 19h, quand on est sorti, on a vu un mort à côté du 14e ».
Selon plusieurs témoins, ce mort serait un policier. Pour de nombreux jeunes qui ne cachent pas leur sympathie pour Alassane Ouattara, le maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo, le déploiement des forces de l’ordre et le couvre-feu instauré en janvier passent mal.
Robespierre explique la vie nocturne dans son quartier : « Dès 20h45 chacun rentre chez lui. Souvent même à partir de 21h, les gardes tirent pour signaler qu’il est l’heure de rentrer. Mais souvent les gens restent dehors, ce n’est pas respecté à la lettre ».
Quatre semaines après l’instauration du couvre-feu, Abobo oscille entre flambée de violence, répression et semblant de vie normale. Avec leur habituel sens de la mesure, les Abidjanais ont rebaptisé dernièrement cette commune en ébullition, Bagdad.
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http://www.rfi.fr/afrique/20110209-crise-ivoirienne-abobo-commune-frondeuse
"Crise ivoirienne : le président de la commission de la Cédéao critique le rôle de l’Afrique du Sud "
"Par RFI
Le président de la commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao), le Ghanéen James Victor Gbeho, n’a pas mâché ses mots, à l’issue de la restitution du rapport de l’Union européenne sur le scrutin ivoirien. Lors d’une conférence de presse, tenue le 8 février à Abuja, la capitale fédérale, siège de la Cédéao, il a sévèrement critiqué les tentatives de compromis de certains pays notamment l'Afrique du Sud avec le président sortant, Laurent Gbagbo. Il a indiqué qu’en cas d’échec de la mission de l’UA, la Cédéao n'hésiterait pas à prendre des mesures nécessaires pour que le pouvoir revienne au président élu, Alassane Ouattara.
"http://www.rfi.fr/afrique/20110209-crise-ivoirienne-le-president-cedeao-critique-afrique-sud
Le président de la commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao), le Ghanéen James Victor Gbeho, n’a pas mâché ses mots, à l’issue de la restitution du rapport de l’Union européenne sur le scrutin ivoirien. Lors d’une conférence de presse, tenue le 8 février à Abuja, la capitale fédérale, siège de la Cédéao, il a sévèrement critiqué les tentatives de compromis de certains pays notamment l'Afrique du Sud avec le président sortant, Laurent Gbagbo. Il a indiqué qu’en cas d’échec de la mission de l’UA, la Cédéao n'hésiterait pas à prendre des mesures nécessaires pour que le pouvoir revienne au président élu, Alassane Ouattara.
"http://www.rfi.fr/afrique/20110209-crise-ivoirienne-le-president-cedeao-critique-afrique-sud
mardi 8 février 2011
Cote D'ivoire: "Mission délicate à Abidjan pour les experts envoy...
Cote D'ivoire: "Mission délicate à Abidjan pour les experts envoy...: "'Par RFI En Côte d’Ivoire, les experts envoyés par le panel de chefs d'Etat chargé par l'Union africaine de dénouer la crise ivoirienne ont..."
"Mission délicate à Abidjan pour les experts envoyés par l'Union africaine "
"Par RFI
En Côte d’Ivoire, les experts envoyés par le panel de chefs d'Etat chargé par l'Union africaine de dénouer la crise ivoirienne ont commencé leurs consultations à Abidjan. Des experts emmenés par le commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra. Jusqu'au jeudi 10 février, ils doivent s'entretenir avec les acteurs de cette crise avant de rédiger un rapport aux cinq chefs d’Etats.
C’est dans la plus grande discrétion que les experts de l’Union africaine ont commencé leurs travaux. Selon des informations de presse, ils ont rencontré, lundi 7 février au matin au Golf hôtel, Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, puis, en ville, des représentants du camp de Laurent Gbagbo.
Dans l’après-midi, ils devaient se rendre au Conseil constitutionnel ainsi qu’à la Commission électorale. Mais que s’est-il dit durant les entretiens ? Mystère. A l’issue de leur mission, prévue jeudi, et durant laquelle ils doivent aussi échanger avec des représentants de la société civile, des partis politiques et du corps diplomatique, les experts rédigeront un rapport qu'ils remettront aux cinq chefs d'Etat du panel de l’Union africaine. Lesquels se retrouveront le 20 février à Nouakchott, en Mauritanie, avant de rallier Abidjan, en principe dans une quinzaine de jours.
Pour quelles préconisations « contraignantes pour les deux parties » ? Trop tôt pour le dire. Pas sûr, en tout cas, que le panel puisse effectuer ce dernier déplacement sans encombre. Réunis samedi dernier autour de leur chef, Charles Blé Goudé, les « Jeunes patriotes » ont déclaré le président burkinabé Blaise Compaoré, membre du panel, persona non grata en Côte d’ivoire, tandis que d’autres voix, y compris dans le camp Gbagbo, s’élevaient pour laisser le panel travailler dans la sérénité.
------------------------------------------
De violents affrontements ont éclaté le 7 février à Abidjan entre des manifestants et des forces de l`ordre fidèles au président sortant Laurent Gbagbo. Ils se sont produits dans le quartier d'Abobo, favorable à Alassane Ouattara. Les violences auraient fait des victimes, mais cette information n'a pas pu être vérifiée de source indépendante. Elles auraient été déclenchées par l'intervention des forces de l`ordre pro-Gbagbo contre des jeunes d'Abobo qui protestaient contre le prolongement du couvre-feu dans cette commune d`Abidjan.
"
http://www.rfi.fr/afrique/20110208-tunisie-le-parlement-autorise-le-president-interim-gouverner-decrets-loi
En Côte d’Ivoire, les experts envoyés par le panel de chefs d'Etat chargé par l'Union africaine de dénouer la crise ivoirienne ont commencé leurs consultations à Abidjan. Des experts emmenés par le commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra. Jusqu'au jeudi 10 février, ils doivent s'entretenir avec les acteurs de cette crise avant de rédiger un rapport aux cinq chefs d’Etats.
C’est dans la plus grande discrétion que les experts de l’Union africaine ont commencé leurs travaux. Selon des informations de presse, ils ont rencontré, lundi 7 février au matin au Golf hôtel, Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, puis, en ville, des représentants du camp de Laurent Gbagbo.
Dans l’après-midi, ils devaient se rendre au Conseil constitutionnel ainsi qu’à la Commission électorale. Mais que s’est-il dit durant les entretiens ? Mystère. A l’issue de leur mission, prévue jeudi, et durant laquelle ils doivent aussi échanger avec des représentants de la société civile, des partis politiques et du corps diplomatique, les experts rédigeront un rapport qu'ils remettront aux cinq chefs d'Etat du panel de l’Union africaine. Lesquels se retrouveront le 20 février à Nouakchott, en Mauritanie, avant de rallier Abidjan, en principe dans une quinzaine de jours.
Pour quelles préconisations « contraignantes pour les deux parties » ? Trop tôt pour le dire. Pas sûr, en tout cas, que le panel puisse effectuer ce dernier déplacement sans encombre. Réunis samedi dernier autour de leur chef, Charles Blé Goudé, les « Jeunes patriotes » ont déclaré le président burkinabé Blaise Compaoré, membre du panel, persona non grata en Côte d’ivoire, tandis que d’autres voix, y compris dans le camp Gbagbo, s’élevaient pour laisser le panel travailler dans la sérénité.
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De violents affrontements ont éclaté le 7 février à Abidjan entre des manifestants et des forces de l`ordre fidèles au président sortant Laurent Gbagbo. Ils se sont produits dans le quartier d'Abobo, favorable à Alassane Ouattara. Les violences auraient fait des victimes, mais cette information n'a pas pu être vérifiée de source indépendante. Elles auraient été déclenchées par l'intervention des forces de l`ordre pro-Gbagbo contre des jeunes d'Abobo qui protestaient contre le prolongement du couvre-feu dans cette commune d`Abidjan.
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http://www.rfi.fr/afrique/20110208-tunisie-le-parlement-autorise-le-president-interim-gouverner-decrets-loi
dimanche 6 février 2011
"En Côte d'Ivoire, les pro-Gbagbo manifestent contre la venue de Compaoré à Abidjan "
"Par RFI
En Côte d'Ivoire, les jeunes favorables à Laurent Gbagbo ont manifesté samedi 5 février 2011 à Abidjan pour signifier leur opposition à la venue de Blaise Compaoré. Le président burkinabè est l'un des cinq membres du panel mandaté par l'Union africaine pour tenter de dénouer la crise post-électorale.
En Côte d’Ivoire, plusieurs dizaines de milliers de partisans de Laurent Gbagbo ont répondu présents samedi 5 février 2011 à l’appel du chef des Jeunes patriotes, Charles Blé-Goudé, qui organisait un meeting géant à Abidjan.
Celui que l’on appelle le « général de la rue » a vivement dénoncé la présence du président burkinabè Blaise Compaoré au sein du panel de chefs d’Etat chargés d’une nouvelle médiation de l’Union africaine, pour tenter de sortir de la crise ivoirienne. Il n’a pas, en revanche, ordonné de marche sur l’hôtel du Golf, où Alassane Ouattara est retranché depuis deux mois.
Charles Blé Goudé , chef des Jeunes Patriotes
Blaise Compaoré, c'est l'autre visage d'Alassane Ouattara.
Écouter (00:54)
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05/02/2011 par Norbert Navarro
Une fois encore, Charles Blé-Goudé, a rempli, hier, la place de la République, dans le quartier du Plateau d’Abidjan. Casquette vissée sur la tête, le chef des Jeunes patriotes, habitué des lieux, a improvisé une charge contre Blaise Compaoré dont il dénonce la présence au sein du panel de l’Union africaine. Deux fois reporté fin décembre et début janvier, ce meeting s’est donc tenu à la veille de l’arrivée attendue à Abidjan des experts de l’Union africaine, à qui Charles Blé-Goudé a ainsi voulu adresser un message.
Durant le meeting pourtant, les « Jeunes patriotes » clamaient leur désir de marcher sur l’hôtel du Golf. Mais leur chef les en a dissuadé. Et, son discours fini, la place de la République s’est vidée dans le calme.
===========================
Ce dimanche, 6 février 2011, les experts envoyés par le panel de chefs d'Etat
africains, chargé de dénouer la crise ivoirienne, sont attendus à Abidjan. Ils doivent rencontrer, jusqu'à jeudi, les principaux acteurs de la crise opposant le chef d'Etat sortant
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté
internationale."
http://www.rfi.fr/afrique/20110205-jeunes-patriotes
En Côte d'Ivoire, les jeunes favorables à Laurent Gbagbo ont manifesté samedi 5 février 2011 à Abidjan pour signifier leur opposition à la venue de Blaise Compaoré. Le président burkinabè est l'un des cinq membres du panel mandaté par l'Union africaine pour tenter de dénouer la crise post-électorale.
En Côte d’Ivoire, plusieurs dizaines de milliers de partisans de Laurent Gbagbo ont répondu présents samedi 5 février 2011 à l’appel du chef des Jeunes patriotes, Charles Blé-Goudé, qui organisait un meeting géant à Abidjan.
Celui que l’on appelle le « général de la rue » a vivement dénoncé la présence du président burkinabè Blaise Compaoré au sein du panel de chefs d’Etat chargés d’une nouvelle médiation de l’Union africaine, pour tenter de sortir de la crise ivoirienne. Il n’a pas, en revanche, ordonné de marche sur l’hôtel du Golf, où Alassane Ouattara est retranché depuis deux mois.
Charles Blé Goudé , chef des Jeunes Patriotes
Blaise Compaoré, c'est l'autre visage d'Alassane Ouattara.
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05/02/2011 par Norbert Navarro
Une fois encore, Charles Blé-Goudé, a rempli, hier, la place de la République, dans le quartier du Plateau d’Abidjan. Casquette vissée sur la tête, le chef des Jeunes patriotes, habitué des lieux, a improvisé une charge contre Blaise Compaoré dont il dénonce la présence au sein du panel de l’Union africaine. Deux fois reporté fin décembre et début janvier, ce meeting s’est donc tenu à la veille de l’arrivée attendue à Abidjan des experts de l’Union africaine, à qui Charles Blé-Goudé a ainsi voulu adresser un message.
Durant le meeting pourtant, les « Jeunes patriotes » clamaient leur désir de marcher sur l’hôtel du Golf. Mais leur chef les en a dissuadé. Et, son discours fini, la place de la République s’est vidée dans le calme.
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Ce dimanche, 6 février 2011, les experts envoyés par le panel de chefs d'Etat
africains, chargé de dénouer la crise ivoirienne, sont attendus à Abidjan. Ils doivent rencontrer, jusqu'à jeudi, les principaux acteurs de la crise opposant le chef d'Etat sortant
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté
internationale."
http://www.rfi.fr/afrique/20110205-jeunes-patriotes
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