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Par RFI
La crise post-électorale ivoirienne au centre des débats du 15eme sommet de l'UEMOA qui s'ouvre ce samedi 22 janvier à Bamako. Le sommet devrait notamment se prononcer sur le maintien du gouverneur à la tête de la BCEAO. Philippe-Henri Dacoury-Tabley, ce proche de Laurent Gbagbo, aurait aidé le président sortant à avoir accès aux comptes ivoiriens de la Banque centrale. Le poste du patron de la Banque centrale est donc dans la balance.
Le gouverneur de la BCEAO, Philippe-Henry Dacoury-Tabley.
21/01/2011 - Côte d'Ivoire / Union européenne
Crise en Côte d'Ivoire: le gouverneur de la BCEAO sera visé par les sanctions de l'UE
Déjà sur la sellette, Philippe-Henri Dacoury-Tabley pourrait bien faire les frais de cette 15eme conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA, (Union économique et monétaire ouest-africaine). La décision de l’Union européenne d’inscrire son nom ainsi que celui du directeur national de la BCEAO, (Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest) à Abidjan sur une liste noire, n’augure rien de bon pour ces deux proches de Laurent Gbagbo.
Le grief retenu contre le patron de la Banque ouest-africaine dont le siège est à Dakar et qui n’a pas respecté la recommandation des ministres des Finances de la zone, lui demandant d’accorder à Alassane Ouattara et à lui seul, l’accès aux comptes ivoiriens logés à la Banque centrale.
Notre dossier spécial : Crise en Côte d'Ivoire
Or selon le gouvernement de Guillaume Soro, Dacoury-Tabley qui fut nommé à ce poste en 2008 sur proposition de Laurent Gbagbo, a joué double-jeu en favorisant des transferts de fonds au profit du président ivoirien sortant, pour un montant estimé à 80 milliards de FCFA, 120 millions d’euros. Une faute qui, si elle est avérée, pourrait bien coûter son poste au gouverneur de la BCEAO ce samedi.
Dacoury-Tabley a la réputation d’être un homme au caractère bien trempé, il n’est pas certain que cela soit suffisant lorsqu’il sera entendu par les huit chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA."
http://www.rfi.fr/afrique/20110122-crise-ivoirienne-centre-travaux-15e-sommet-uemoa-bamako
samedi 22 janvier 2011
vendredi 21 janvier 2011
"Côte d'Ivoire: Guillaume Soro en tournée en Afrique de l'Ouest "
"S'assurer des soutiens diplomatiques, évaluer la détermination des voisins de la Côte d’Ivoire à pousser Laurent Gbagbo vers la sortie et les convaincre d'accentuer les pressions sur le président sortant : c’est l'objectif du voyage que Guillaume Soro, le Premier ministre d’Ouattara, a entamé le 20 janvier en Afrique de l’Ouest. Après le Burkina, le Togo, le Niger, Guillaume Soro est également attendu au Nigeria par Goodluck Jonathan le président en exercice de la Cédéao avant de se rendre au Mali pour assister au sommet de l'Uémoa.A Abidjan, le chef d'état-major des armées loyalistes a, lui, réitéré son soutien au président sortant Laurent Gbagbo.
Guillaume Soro dont c’est la première sortie depuis sa nomination au poste de Premier ministre d’Alassane Ouattara, est porteur de deux messages dans les Etats de la sous-région, l’un concernant l’Uémoa, (Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest) et l’autre, la Cédéao, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest.
Pour le premier, il s’agit de faire du lobbying auprès des chefs d’Etat et de gouvernement avant le sommet prévu samedi 22 janvier à Bamako. L’objectif est de les amener à confirmer la décision prise le mois dernier à Bissau par les ministres, décision reconnaissant uniquement la signature d’Ouattara sur les comptes de la BCEAO, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
De bonnes sources indiquent que le camp Ouattara souhaite recadrer le gouverneur de la Banque, l’Ivoirien Philippe-Henri Dakoury-Tabley à défaut de le suspendre. Ce dernier continuerait d’agir sur le compte du gouvernement Gbagbo.
Autre dossier que Soro et Ouattara aimeraient voir examiner par le sommet les sanctions à l’encontre des banques ivoiriennes qui coopèrent étroitement avec le camp Gbagbo.
Pour ce qui est de la Cédéao, il s’agit de convaincre les chefs d’Etat à aller vite vers une intervention militaire, intervention décidée par le dernier sommet d’Abuja. Le président élu a fait appel au droit «d’ingérence» pour imposer la démocratie en Côte d’Ivoire, a rappelé jeudi, Guillaume Soro.
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http://www.rfi.fr/afrique/20110120-raila-odinga-angola-parler-crise-ivoirienne
Guillaume Soro dont c’est la première sortie depuis sa nomination au poste de Premier ministre d’Alassane Ouattara, est porteur de deux messages dans les Etats de la sous-région, l’un concernant l’Uémoa, (Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest) et l’autre, la Cédéao, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest.
Pour le premier, il s’agit de faire du lobbying auprès des chefs d’Etat et de gouvernement avant le sommet prévu samedi 22 janvier à Bamako. L’objectif est de les amener à confirmer la décision prise le mois dernier à Bissau par les ministres, décision reconnaissant uniquement la signature d’Ouattara sur les comptes de la BCEAO, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
De bonnes sources indiquent que le camp Ouattara souhaite recadrer le gouverneur de la Banque, l’Ivoirien Philippe-Henri Dakoury-Tabley à défaut de le suspendre. Ce dernier continuerait d’agir sur le compte du gouvernement Gbagbo.
Autre dossier que Soro et Ouattara aimeraient voir examiner par le sommet les sanctions à l’encontre des banques ivoiriennes qui coopèrent étroitement avec le camp Gbagbo.
Pour ce qui est de la Cédéao, il s’agit de convaincre les chefs d’Etat à aller vite vers une intervention militaire, intervention décidée par le dernier sommet d’Abuja. Le président élu a fait appel au droit «d’ingérence» pour imposer la démocratie en Côte d’Ivoire, a rappelé jeudi, Guillaume Soro.
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http://www.rfi.fr/afrique/20110120-raila-odinga-angola-parler-crise-ivoirienne
mercredi 19 janvier 2011
Sahel Livre: "Côte d’Ivoire : le camp Gbagbo récuse Raila Oding...
Sahel Livre: "Côte d’Ivoire : le camp Gbagbo récuse Raila Oding...: "' Par RFI Raila Odinga, l’émissaire de l'Union africaine pour la crise ivoirienne, a une nouvelle fois quitté Abidjan le 19 janvier sur un ..."
Cote D'ivoire: "Côte d’Ivoire : le Conseil de sécurité de l’ONU v...
Cote D'ivoire: "Côte d’Ivoire : le Conseil de sécurité de l’ONU v...: "' Par AFP Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté mercredi 19 janvier l'envoi de 2 000 hommes supplémentaires en Côte d'Ivoire. Le conseil a..."
"Côte d’Ivoire : le Conseil de sécurité de l’ONU vote un renfort de 2 000 hommes "
"
Par AFP
Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté mercredi 19 janvier l'envoi de 2 000 hommes supplémentaires en Côte d'Ivoire. Le conseil a également demandé au président sortant Laurent Gbagbo de lever le blocus du QG de son rival Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale.
Le Conseil a voté à l'unanimité de ses quinze membres l'envoi de ces renforts qui portent le total déployé en Côte d'Ivoire à quelque 11 500 hommes. Ce chiffre de 2 000 hommes est le maximum demandé par les chefs des forces de maintien de la paix, qui craignent des affrontements de plus en plus sévères avec les forces loyales à Laurent Gbagbo qui ont attaqué des véhicules de l'ONU et des casques bleus.
Laurent Gbagbo a demandé plusieurs fois le départ de l'Onuci, mais la résolution votée mardi va au contraire envoyer 2 000 renforts jusqu'au 30 juin.
Le total de 11 500 hommes comprend en outre des renforts envoyés en Côte d'Ivoire avant l'élection présidentielle le 28 novembre, qui voient leur mandat étendu. Ainsi, les 500 hommes transférés de la mission de l'ONU au Libéria resteront quatre semaines supplémentaires et 500 autres resteront jusqu'au 30 juin.
Notre dossier spécial
Présidentielle en Côte d'Ivoire
Présidentielle en Côte d'Ivoire
La communauté internationale reconnaît Alassane Ouattara comme le gagnant de l'élection présidentielle mais Laurent Gbagbo refuse de céder la place.
La résolution, rédigée par la France et les Etats-Unis, a été retardée de quelques jours par des négociations au Conseil de sécurité, la Russie ayant exprimé des réserves sur sa formulation « politique ».
La résolution prévoit aussi l'envoi pour quatre semaines de trois hélicoptères armés et leurs équipages et « appelle à ce que soit levé sans délai le blocus actuel autour du Golf Hôtel », QG de M. Ouattara. Elle demande aussi « l'arrêt immédiat » de l'utilisation des médias, en particulier la radio-télévision ivoirienne (RTI) « pour propager de fausses informations et pour inciter à la haine et à la violence, y compris contre l'ONU et en particulier l'Onuci ».
Le Conseil de sécurité réitère qu'il est « prêt à imposer des mesures, y compris des sanctions ciblées contre ceux qui font obstruction au travail de l'Onuci ». Il demande à toutes les parties en Côte d'Ivoire « d'assurer la liberté de mouvement de l'Onuci» et son «accès immédiat à travers tout le pays ».
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http://www.rfi.fr/afrique/20110119-cote-ivoire-le-conseil-securite-onu-vote-renfort-2-000-hommes
Par AFP
Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté mercredi 19 janvier l'envoi de 2 000 hommes supplémentaires en Côte d'Ivoire. Le conseil a également demandé au président sortant Laurent Gbagbo de lever le blocus du QG de son rival Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale.
Le Conseil a voté à l'unanimité de ses quinze membres l'envoi de ces renforts qui portent le total déployé en Côte d'Ivoire à quelque 11 500 hommes. Ce chiffre de 2 000 hommes est le maximum demandé par les chefs des forces de maintien de la paix, qui craignent des affrontements de plus en plus sévères avec les forces loyales à Laurent Gbagbo qui ont attaqué des véhicules de l'ONU et des casques bleus.
Laurent Gbagbo a demandé plusieurs fois le départ de l'Onuci, mais la résolution votée mardi va au contraire envoyer 2 000 renforts jusqu'au 30 juin.
Le total de 11 500 hommes comprend en outre des renforts envoyés en Côte d'Ivoire avant l'élection présidentielle le 28 novembre, qui voient leur mandat étendu. Ainsi, les 500 hommes transférés de la mission de l'ONU au Libéria resteront quatre semaines supplémentaires et 500 autres resteront jusqu'au 30 juin.
Notre dossier spécial
Présidentielle en Côte d'Ivoire
Présidentielle en Côte d'Ivoire
La communauté internationale reconnaît Alassane Ouattara comme le gagnant de l'élection présidentielle mais Laurent Gbagbo refuse de céder la place.
La résolution, rédigée par la France et les Etats-Unis, a été retardée de quelques jours par des négociations au Conseil de sécurité, la Russie ayant exprimé des réserves sur sa formulation « politique ».
La résolution prévoit aussi l'envoi pour quatre semaines de trois hélicoptères armés et leurs équipages et « appelle à ce que soit levé sans délai le blocus actuel autour du Golf Hôtel », QG de M. Ouattara. Elle demande aussi « l'arrêt immédiat » de l'utilisation des médias, en particulier la radio-télévision ivoirienne (RTI) « pour propager de fausses informations et pour inciter à la haine et à la violence, y compris contre l'ONU et en particulier l'Onuci ».
Le Conseil de sécurité réitère qu'il est « prêt à imposer des mesures, y compris des sanctions ciblées contre ceux qui font obstruction au travail de l'Onuci ». Il demande à toutes les parties en Côte d'Ivoire « d'assurer la liberté de mouvement de l'Onuci» et son «accès immédiat à travers tout le pays ».
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http://www.rfi.fr/afrique/20110119-cote-ivoire-le-conseil-securite-onu-vote-renfort-2-000-hommes
Acceuil: "La Suisse bloque d'éventuels fonds de Ben Ali et ...
Acceuil: "La Suisse bloque d'éventuels fonds de Ben Ali et ...: "' La présidente suisse indique qu'il «existe des indices» permettant de dire que la Suisse pourrait abriter des fonds appartenant aux clans ..."
Acceuil: "La Suisse bloque d'éventuels fonds de Ben Ali et ...
Acceuil: "La Suisse bloque d'éventuels fonds de Ben Ali et ...: "' La présidente suisse indique qu'il «existe des indices» permettant de dire que la Suisse pourrait abriter des fonds appartenant aux clans ..."
mardi 18 janvier 2011
"Journée de mobilisation internationale autour de la Côte d'Ivoire "
"En Côte d’Ivoire, le médiateur de l'Union africaine dans la crise ivoirienne propose le dialogue pour sortir de la crise postélectorale. Arrivé lundi 17 janvier 2011 dans l’après-midi à Abidjan, Raila Odinga a aussitôt entamé ses consultations avec Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Pour le Premier ministre kényan, la priorité est avant tout d’éviter l’usage de la force. Une médiation qui coincide ce mardi avec l'opération «pays mort» lancée par la coalition des partis favorables à Alassane Ouattara et avec deux réunions internationales consacrées à ce dossier.
Sans surprise, le maître-mot de la médiation de Raila Odinga est le dialogue. Orfèvre en la matière, le Premier ministre kényan a, d’entrée de jeu, proposé un dialogue entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo à partir de ce mardi après-midi. Le médiateur de l’Union africaine a même évoqué une solution en demandant à Laurent Gbagbo si une issue «à la kényane» serait acceptable. Il n’a en revanche pas brandi la menace d’une intervention militaire.
Raila Odinga a aussi de demandé à ce qu’on évite d’arriver à des «sanctions économiques catastrophiques» pour la sous-région. Selon lui, ses discussions avec Laurent Gbagbo ont été «très utiles». Le médiateur de l'Union africaine dit enfin avoir fait des «progrès», mais il n’a pas dit lesquels.
Une médiation favorablement accueillie par Laurent Gbagbo qui a marqué son accord pour le dialogue proposé par le médiateur de l`Union africaine. «Tous les sujets seront débattus dans le cadre du dialogue, a-t-dit, il n'y a pas de préalable nécessaire».
Raila Odinga a ensuite rencontré dans la soirée Alassane Ouattara au Golf Hôtel. A l'issue de cet entretien, le médiateur a qualifié leurs discussions de «très fructueuses» et annoncé leur poursuite, «sous réserve que certaines conditions soient remplies» ce mardi.
Les sanctions européennes effectives
En raison de l'entrée en vigueur des sanctions de l'Union européenne, des navires marchands de l'UE ont été empêchés d`accéder aux principaux ports d`exportation du cacao en Côte d`Ivoire, a annoncé lundi 17 janvier 2011 un diplomate de l`UE. Ces sanctions concernent le président sortant Laurent Gbagbo, 84 de ses collaborateurs et onze entités économiques.
Ce mardi 18 janvier 2011, la Côte d'Ivoire va être aussi au coeur de deux réunions internationales, à l'ONU et à la Cédéao
Le Conseil de sécurité des Nations Unies doit voter ce mardi l’envoi de renforts pour la force de l’ONUCI en Côte d’Ivoire. Et cela dans un contexte de plus en plus tendu où les forces de l’ONU ont été prises pour cible à plusieurs reprises ces derniers jours. La décision devait être annoncée vendredi dernier, mais le Conseil n’était pas parvenu à se mettre d’accord sur le texte de la résolution.
avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Ce sont 2.000 soldats supplémentaires que le Conseil de Sécurité doit envoyer en Côte d’Ivoire. Les effectifs de l’Onuci passeront de 7.400 à 9.400 hommes. Des renforts jugés nécessaires par les Nations Unies à un moment où la situation sur le terrain se détériore. L’ONUCI opère dans un climat qualifié par Ban Ki-Moon d’«ouvertement hostile» avec des «menaces directes par les forces loyales à Laurent Gbagbo».
Trois hélicoptères armés seront également redéployés en Côté d’Ivoire depuis la mission des Nations unies au Libéria.
Le texte de la résolution a rencontré des réticences de la part de certains membres, en particulier de la Russie. Moscou, mais aussi la Chine ou l’Afrique du Sud ont jugé le premier texte «trop politique» alors que les Nations unies s’efforcent d’envoyer à Laurent Gbagbo un message très ferme depuis le début de cette crise.
Le plan militaire de la Cédéao
D'autre part, les chefs d'état-major de plusieurs pays membres de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest se réunissent à Bamako pour discuter de l'éventuel plan militaire à mettre en oeuvre pour faire partir Laurent Gbagbo, si c'est finalement l'option militaire qui est retenue.
notre correspondant au Mali a pu consulter un document de travail de cette réunion
Dans le document, il est écrit noir sur blanc qu’il faut écarter Laurent Gbagbo du pouvoir le rapidement possible. Plusieurs options sont envisagées, citons-en deux : soit la force de la Cédéao dirige l’intervention, soit ces mêmes forces s’intègrent dans la mission des Nations unies… Quelle que soit l’option militaire privilégiée, la supériorité aérienne constitue une priorité. Autrement dit, il faut contrôler le ciel ivoirien pour pouvoir terrasser Laurent Gbagbo. C’est le Nigéria qui fournira le gros des troupes, suivi du Burkina Faso et du Sénégal. Le Mali, le Togo et trois autres pays on également dit «oui» pour envoyer des troupes si l’option militaire est décidée. On ne connaît pas encore le nombre de militaires qui seront mobilisés.
Sur la table des experts restent plusieurs questions : quelles mesures prendre pour protéger les ressortissants étrangers en Côte d’Ivoire ? Comment -avec des partenaires-, organiser le blocus naval de la Côte d’Ivoire, ou encore comment assurer la sécurité le long de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria ?
Enfin, la fin de la rencontre de Bamako ne signifiera pas le début des hostilités. Les militaires, au garde à vous, attendront le feu vert des politiques.
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http://www.rfi.fr/afrique/20110118-nouvelle-mediation-kenyan-raila-odinga-cote-ivoire
Sans surprise, le maître-mot de la médiation de Raila Odinga est le dialogue. Orfèvre en la matière, le Premier ministre kényan a, d’entrée de jeu, proposé un dialogue entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo à partir de ce mardi après-midi. Le médiateur de l’Union africaine a même évoqué une solution en demandant à Laurent Gbagbo si une issue «à la kényane» serait acceptable. Il n’a en revanche pas brandi la menace d’une intervention militaire.
Raila Odinga a aussi de demandé à ce qu’on évite d’arriver à des «sanctions économiques catastrophiques» pour la sous-région. Selon lui, ses discussions avec Laurent Gbagbo ont été «très utiles». Le médiateur de l'Union africaine dit enfin avoir fait des «progrès», mais il n’a pas dit lesquels.
Une médiation favorablement accueillie par Laurent Gbagbo qui a marqué son accord pour le dialogue proposé par le médiateur de l`Union africaine. «Tous les sujets seront débattus dans le cadre du dialogue, a-t-dit, il n'y a pas de préalable nécessaire».
Raila Odinga a ensuite rencontré dans la soirée Alassane Ouattara au Golf Hôtel. A l'issue de cet entretien, le médiateur a qualifié leurs discussions de «très fructueuses» et annoncé leur poursuite, «sous réserve que certaines conditions soient remplies» ce mardi.
Les sanctions européennes effectives
En raison de l'entrée en vigueur des sanctions de l'Union européenne, des navires marchands de l'UE ont été empêchés d`accéder aux principaux ports d`exportation du cacao en Côte d`Ivoire, a annoncé lundi 17 janvier 2011 un diplomate de l`UE. Ces sanctions concernent le président sortant Laurent Gbagbo, 84 de ses collaborateurs et onze entités économiques.
Ce mardi 18 janvier 2011, la Côte d'Ivoire va être aussi au coeur de deux réunions internationales, à l'ONU et à la Cédéao
Le Conseil de sécurité des Nations Unies doit voter ce mardi l’envoi de renforts pour la force de l’ONUCI en Côte d’Ivoire. Et cela dans un contexte de plus en plus tendu où les forces de l’ONU ont été prises pour cible à plusieurs reprises ces derniers jours. La décision devait être annoncée vendredi dernier, mais le Conseil n’était pas parvenu à se mettre d’accord sur le texte de la résolution.
avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Ce sont 2.000 soldats supplémentaires que le Conseil de Sécurité doit envoyer en Côte d’Ivoire. Les effectifs de l’Onuci passeront de 7.400 à 9.400 hommes. Des renforts jugés nécessaires par les Nations Unies à un moment où la situation sur le terrain se détériore. L’ONUCI opère dans un climat qualifié par Ban Ki-Moon d’«ouvertement hostile» avec des «menaces directes par les forces loyales à Laurent Gbagbo».
Trois hélicoptères armés seront également redéployés en Côté d’Ivoire depuis la mission des Nations unies au Libéria.
Le texte de la résolution a rencontré des réticences de la part de certains membres, en particulier de la Russie. Moscou, mais aussi la Chine ou l’Afrique du Sud ont jugé le premier texte «trop politique» alors que les Nations unies s’efforcent d’envoyer à Laurent Gbagbo un message très ferme depuis le début de cette crise.
Le plan militaire de la Cédéao
D'autre part, les chefs d'état-major de plusieurs pays membres de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest se réunissent à Bamako pour discuter de l'éventuel plan militaire à mettre en oeuvre pour faire partir Laurent Gbagbo, si c'est finalement l'option militaire qui est retenue.
notre correspondant au Mali a pu consulter un document de travail de cette réunion
Dans le document, il est écrit noir sur blanc qu’il faut écarter Laurent Gbagbo du pouvoir le rapidement possible. Plusieurs options sont envisagées, citons-en deux : soit la force de la Cédéao dirige l’intervention, soit ces mêmes forces s’intègrent dans la mission des Nations unies… Quelle que soit l’option militaire privilégiée, la supériorité aérienne constitue une priorité. Autrement dit, il faut contrôler le ciel ivoirien pour pouvoir terrasser Laurent Gbagbo. C’est le Nigéria qui fournira le gros des troupes, suivi du Burkina Faso et du Sénégal. Le Mali, le Togo et trois autres pays on également dit «oui» pour envoyer des troupes si l’option militaire est décidée. On ne connaît pas encore le nombre de militaires qui seront mobilisés.
Sur la table des experts restent plusieurs questions : quelles mesures prendre pour protéger les ressortissants étrangers en Côte d’Ivoire ? Comment -avec des partenaires-, organiser le blocus naval de la Côte d’Ivoire, ou encore comment assurer la sécurité le long de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria ?
Enfin, la fin de la rencontre de Bamako ne signifiera pas le début des hostilités. Les militaires, au garde à vous, attendront le feu vert des politiques.
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http://www.rfi.fr/afrique/20110118-nouvelle-mediation-kenyan-raila-odinga-cote-ivoire
lundi 17 janvier 2011
Sahel Livre: "CRISE IVOIRIENNE : Que fera maintenant Goodluck ?...
Sahel Livre: "CRISE IVOIRIENNE : Que fera maintenant Goodluck ?...: "'Le Premier ministre kényan, Raila Odinga, ne finit pas de se faire attendre en Côte d’Ivoire. Emissaire de l’Union africaine, il y est anno..."
samedi 15 janvier 2011
Afrique Francophone: "L'UE gèle les avoirs de Laurent Gbagbo et de ses ...
Afrique Francophone: "L'UE gèle les avoirs de Laurent Gbagbo et de ses ...: "'L’Union européenne a décidé ce vendredi 14 janvier d'accroître la pression sur Laurent Gbagbo et son entourage. Après les interdictions de ..."
vendredi 14 janvier 2011
Sahel Livre: "Des véhicules de l'Onuci attaqués, les partisans ...
Sahel Livre: "Des véhicules de l'Onuci attaqués, les partisans ...: "'Malgré une nuit calme dans des communes d'Abidjan placés sous couvre-feu, la situation reste tendue en Côte d'Ivoire. Ce jeudi matin 13 jan..."
jeudi 13 janvier 2011
Sahel Livre: "Couvre-feu nocturne à Tunis et dans sa banlieue "...
Sahel Livre: "Couvre-feu nocturne à Tunis et dans sa banlieue "...: "'Le gouvernement tunisien avait pourtant tenté de calmer le jeu, avec le limogeage du ministre de l'Intérieur et la libération de toutes les..."
Cote D'ivoire: "Côte d'Ivoire : deux quartiers d'Abidjan sous cou...
Cote D'ivoire: "Côte d'Ivoire : deux quartiers d'Abidjan sous cou...: "'Un couvre-feu nocturne a été instauré à partir du 12 janvier pour trois nuits dans deux quartiers d'Abidjan, Abobo et d'Anyama, après deux ..."
"Côte d'Ivoire : deux quartiers d'Abidjan sous couvre-feu "
"Un couvre-feu nocturne a été instauré à partir du 12 janvier pour trois nuits dans deux quartiers d'Abidjan, Abobo et d'Anyama, après deux nuits de violences meurtrières. Un couvre-feu instauré par un décret du président sortant Laurent Gbagbo lu à la télévision publique ivoirienne. Cinq policiers et un civil ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi. Ces décès portent à huit le nombre de membres des forces de l'ordre tués en deux nuits.
Notre dossier spécial
Présidentielle en Côte d'Ivoire
Présidentielle en Côte d'Ivoire
Le couvre-feu est instauré de 19h00 jusqu’à 06h00 du matin. Une mesure qui fait suite aux affrontements de la nuit de mardi à mercredi dans le quartier d’Abobo où cinq policiers et un civil ont été tués. Les forces de sécurité se sont déployées dans le quartier aux environs de minuit. De nombreux jeunes leur ont fait barrage à la hauteur de la mairie.
D’après plusieurs témoignages, ces jeunes ont utilisé des armes lourdes. Ils affirment avoir pris ces armes à des policiers qu’ils ont attaqués. Il y a de nombreux blessés parmi les jeunes d’Abobo, certains ont aussi évoqué des décès mais pour le moment personne n’a vu de corps.
Ahoua Don Melo, porte-parole du gouvernement Gbagbo
13/01/2011
par Sarah Tisseyre
Écouter (01:03)
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Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement du président sortant Laurent Gbagbo explique pourquoi selon lui un couvre- feu a été décrété dans les quartiers d'Abobo et Anyama : « Depuis le début du mois, le gouvernement a constaté l’infiltration de rebelles dans ce quartier qui était favorable au candidat Alassane Ouattara. Ces rebelles sont lourdement armés et régulièrement, ils attaquent nos forces de défense et de sécurité. Cela a été très violent dans la mesure où nos forces de défense et de sécurité ont été attaquées à l’arme lourde et ont perdu cinq éléments. Le couvre-feu a été décrété pour identifier toutes les poches d’insécurité et désarmer la population qui semble être infiltrée...»
Patrick Achi, porte-parole du gouvernement d'Alassane Ouattara président élu, reconnu par la communauté internationale en Côte d'Ivoirer rejette les accusations du camp Gbagbo et redoute que l'instauration d'un cessez-le- feu dans les quartiers d'Abobo et Anyama ne donne lieu à des exactions.
« Ces affirmations évoquant des éléments infiltrés n’ont absolument aucun fondement. Reprenez déjà l’attaque du siège du RHDP où il y a eu un mort et plusieurs blessés. On était supposés avoir des caches d’armes et finalement, il n’y avait absolument rien. Ils n’ont rien trouvé et on recommence encore. »
Patrick Achi, porte-parole du gouvernement d'Alassane Ouattara
13/01/2011
par Sarah Tisseyre
Écouter (01:00)
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« On sait très bien que les populations ne sont pas armées. Ce qui s’est passé est assez obscur. Avoir des pertes au niveau des forces de l’ordre, ça ne peut pas venir des populations. Elles ne peuvent pas être autant surarmées. »
« On sait que des milices pro-Gbagbo sont dans ces endroits là. On sait qu’il y a eu des rixes avec les milices et ce n’est pas le seul endroit. Donc il y a de fortes chances que ça vienne de là. Mais en tout état de cause, cela ne peut pas justifier qu’on instaure un couvre-feu. »
« Les populations sont extrêmement échaudées. Elles vivent dans la peur car ce sont les mêmes quartiers abritant les populations de la même origine qui sont régulièrement visités à chaque évènement. »
« Le soir, on entre encagoulés dans les maisons des gens. On les enlève et ils ne reviennent plus. On espère que nous ne sommes pas encore en train d’aller vers d’autres assassinats massifs. »
Des tirs ont été entendus une bonne partie de la nuit de mardi à mercredi, entre minuit et 5h00 puis de nouveau dans la matinée. Un très important dispositif de sécurité est maintenu tout autour d’Abobo afin d’éviter l’embrasement de ce quartier situé au nord d’Abidjan.
Les casques bleus qui tentaient de se rendre sur place dans la nuit disent en avoir été empêchés par les forces de sécurité. Trois soldats de l’Onuci auraient été légèrement blessés"
http://www.rfi.fr/afrique/20110112-couvre-feu-nocturne-decrete-3-jours-deux-quartiers-abidjan
Notre dossier spécial
Présidentielle en Côte d'Ivoire
Présidentielle en Côte d'Ivoire
Le couvre-feu est instauré de 19h00 jusqu’à 06h00 du matin. Une mesure qui fait suite aux affrontements de la nuit de mardi à mercredi dans le quartier d’Abobo où cinq policiers et un civil ont été tués. Les forces de sécurité se sont déployées dans le quartier aux environs de minuit. De nombreux jeunes leur ont fait barrage à la hauteur de la mairie.
D’après plusieurs témoignages, ces jeunes ont utilisé des armes lourdes. Ils affirment avoir pris ces armes à des policiers qu’ils ont attaqués. Il y a de nombreux blessés parmi les jeunes d’Abobo, certains ont aussi évoqué des décès mais pour le moment personne n’a vu de corps.
Ahoua Don Melo, porte-parole du gouvernement Gbagbo
13/01/2011
par Sarah Tisseyre
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Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement du président sortant Laurent Gbagbo explique pourquoi selon lui un couvre- feu a été décrété dans les quartiers d'Abobo et Anyama : « Depuis le début du mois, le gouvernement a constaté l’infiltration de rebelles dans ce quartier qui était favorable au candidat Alassane Ouattara. Ces rebelles sont lourdement armés et régulièrement, ils attaquent nos forces de défense et de sécurité. Cela a été très violent dans la mesure où nos forces de défense et de sécurité ont été attaquées à l’arme lourde et ont perdu cinq éléments. Le couvre-feu a été décrété pour identifier toutes les poches d’insécurité et désarmer la population qui semble être infiltrée...»
Patrick Achi, porte-parole du gouvernement d'Alassane Ouattara président élu, reconnu par la communauté internationale en Côte d'Ivoirer rejette les accusations du camp Gbagbo et redoute que l'instauration d'un cessez-le- feu dans les quartiers d'Abobo et Anyama ne donne lieu à des exactions.
« Ces affirmations évoquant des éléments infiltrés n’ont absolument aucun fondement. Reprenez déjà l’attaque du siège du RHDP où il y a eu un mort et plusieurs blessés. On était supposés avoir des caches d’armes et finalement, il n’y avait absolument rien. Ils n’ont rien trouvé et on recommence encore. »
Patrick Achi, porte-parole du gouvernement d'Alassane Ouattara
13/01/2011
par Sarah Tisseyre
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« On sait très bien que les populations ne sont pas armées. Ce qui s’est passé est assez obscur. Avoir des pertes au niveau des forces de l’ordre, ça ne peut pas venir des populations. Elles ne peuvent pas être autant surarmées. »
« On sait que des milices pro-Gbagbo sont dans ces endroits là. On sait qu’il y a eu des rixes avec les milices et ce n’est pas le seul endroit. Donc il y a de fortes chances que ça vienne de là. Mais en tout état de cause, cela ne peut pas justifier qu’on instaure un couvre-feu. »
« Les populations sont extrêmement échaudées. Elles vivent dans la peur car ce sont les mêmes quartiers abritant les populations de la même origine qui sont régulièrement visités à chaque évènement. »
« Le soir, on entre encagoulés dans les maisons des gens. On les enlève et ils ne reviennent plus. On espère que nous ne sommes pas encore en train d’aller vers d’autres assassinats massifs. »
Des tirs ont été entendus une bonne partie de la nuit de mardi à mercredi, entre minuit et 5h00 puis de nouveau dans la matinée. Un très important dispositif de sécurité est maintenu tout autour d’Abobo afin d’éviter l’embrasement de ce quartier situé au nord d’Abidjan.
Les casques bleus qui tentaient de se rendre sur place dans la nuit disent en avoir été empêchés par les forces de sécurité. Trois soldats de l’Onuci auraient été légèrement blessés"
http://www.rfi.fr/afrique/20110112-couvre-feu-nocturne-decrete-3-jours-deux-quartiers-abidjan
mercredi 12 janvier 2011
" Côte d'Ivoire: les violences se poursuivent à Abobo, au moins cinq policiers tués"
"Des scènes de violence se sont poursuivies dans la nuit de mardi 11 à mercredi 12 janvier 2011, à Abidjan dans le quartier d'Abobo, où cinq policiers ont été tués victimes de «tirs à l'arme lourde». Les Forces de défense et de sécurité (FDS), loyales à Laurent Gbagbo, avaient investi, mardi, cette commune majoritairement favorable à Alassane Ouattara.
Depuis mardi matin, Abobo, quartier populaire dans la partie nord d'Abidjan, est le théâtre de violences. Mardi, au moins deux civils et deux policiers ont trouvé la mort alors que plusieurs habitants de ce quartier signalaient des échanges de tirs. Les tirs n'ont pas cessé durant la nuit. Selon des sources sécuritaires, au moins cinq membres des forces de l'ordre sont morts dans la nuit.
Cinq policiers ont bien été tués dans la nuit dans ce quartier populaire. L’information a été confirmée par différentes sources. Outre les cinq tués donc il y a eu également de nombreux blessés dans les rangs des forces de l’ordre.
Les Forces de sécurité s’étaient déployées dans le quartier aux environs de minuit. De nombreux jeunes ont fait barrage à la hauteur de la mairie. D’après plusieurs témoignages, ces jeunes ont utilisé des armes lourdes. Ils affirment d’ailleurs avoir pris ces armes à des policiers qu’ils ont attaqués.
Plusieurs véhicules des forces de l’ordre ont également été incendiés. Il y a de nombreux blessés parmi les jeunes, nous dit-on. Certains évoquent aussi des décès mais pour le moment personne n’a vu de corps.
Des tirs ont été entendus une bonne partie de la nuit, entre minuit et cinq heurs du matin, comme disait un habitant au micro de RFI ce mercredi. Puis, de nouveau, dans la matinée.
Plusieurs jeunes sont toujours rassemblés dans le quartier. Ils font brûler des pneus. Et la situation reste très tendue. Il y a un important dispositif de sécurité qui était déployé en fin de matinée tout autour du quartier qui est situé au nord d’Abidjan. Mais on ne signale pas de mouvements particuliers.
En revanche, c’est calme dans le reste d’Abidjan qui a connu, ce mercredi matin, un fort ralentissement de l’activité, même si beaucoup de gens et de voitures qui circulent dans les rues de la capitale économique ivoirienne.
Concernant les violences en Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo a déclaré dans un entretien diffusé ce mercredi sur les chaînes françaises i Télé et Canal+ : « Il faut que ça s’arrête. »
Témoignage d'un habitant d'Abobo au micro de RFI
« Aux environs de minuit quarante, on a entendu un très grand coup de feu, les tirs qui ont sonné, on n’a jamais entendu ça. Ce sont des armes extrêmement lourdes, je peux vous assurer. De là tout a commencé. On a senti des échanges de tirs entre les deux forces, jusqu’à environ deux heures et on a ensuite entendu des bruits de chars qui sont rentrés au niveau de l’autoroute. Aux environs de trois heures ils ont recommencé à tirer.
Jusqu’à ce matin on a appris qu’il y a eu des cargos (des camions de transport militaires) brûlés. Il y a eu des morts d’hommes aux ronds-points. Je ne me suis pas approché pour voir, parce qu’il y avait encore des boules de feu.
Les coups de feu ont beaucoup diminué en intensité. Mais la nuit d’hier, je vous assure qu’aucun homme d’Abobo n’a pu dormir. Mais on ne sait pas ce qui s’est passé dans la nuit. Tout le monde était à la maison et la ville est morte au niveau d’Abobo.
Les forces de l’ordre patrouillent un peu. Ils sont encore beaucoup. C’est tout ça qui me fait peur. Parce que c’est le même scénario qui s’est passé à PK18, pour tomber sur la population civile. Présentement il n’y a pas d’arrestation ni de tirs sur la population civile, je peux vous assurer ça ».
tags: Alassane Ouattara - Côte d'Ivoire - Election présidentielle ivoirienne - Laurent Gbagbo
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http://www.rfi.fr/afrique/20110112-emeutes-tunisie-le-ministre-interieur-limoge
Depuis mardi matin, Abobo, quartier populaire dans la partie nord d'Abidjan, est le théâtre de violences. Mardi, au moins deux civils et deux policiers ont trouvé la mort alors que plusieurs habitants de ce quartier signalaient des échanges de tirs. Les tirs n'ont pas cessé durant la nuit. Selon des sources sécuritaires, au moins cinq membres des forces de l'ordre sont morts dans la nuit.
Cinq policiers ont bien été tués dans la nuit dans ce quartier populaire. L’information a été confirmée par différentes sources. Outre les cinq tués donc il y a eu également de nombreux blessés dans les rangs des forces de l’ordre.
Les Forces de sécurité s’étaient déployées dans le quartier aux environs de minuit. De nombreux jeunes ont fait barrage à la hauteur de la mairie. D’après plusieurs témoignages, ces jeunes ont utilisé des armes lourdes. Ils affirment d’ailleurs avoir pris ces armes à des policiers qu’ils ont attaqués.
Plusieurs véhicules des forces de l’ordre ont également été incendiés. Il y a de nombreux blessés parmi les jeunes, nous dit-on. Certains évoquent aussi des décès mais pour le moment personne n’a vu de corps.
Des tirs ont été entendus une bonne partie de la nuit, entre minuit et cinq heurs du matin, comme disait un habitant au micro de RFI ce mercredi. Puis, de nouveau, dans la matinée.
Plusieurs jeunes sont toujours rassemblés dans le quartier. Ils font brûler des pneus. Et la situation reste très tendue. Il y a un important dispositif de sécurité qui était déployé en fin de matinée tout autour du quartier qui est situé au nord d’Abidjan. Mais on ne signale pas de mouvements particuliers.
En revanche, c’est calme dans le reste d’Abidjan qui a connu, ce mercredi matin, un fort ralentissement de l’activité, même si beaucoup de gens et de voitures qui circulent dans les rues de la capitale économique ivoirienne.
Concernant les violences en Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo a déclaré dans un entretien diffusé ce mercredi sur les chaînes françaises i Télé et Canal+ : « Il faut que ça s’arrête. »
Témoignage d'un habitant d'Abobo au micro de RFI
« Aux environs de minuit quarante, on a entendu un très grand coup de feu, les tirs qui ont sonné, on n’a jamais entendu ça. Ce sont des armes extrêmement lourdes, je peux vous assurer. De là tout a commencé. On a senti des échanges de tirs entre les deux forces, jusqu’à environ deux heures et on a ensuite entendu des bruits de chars qui sont rentrés au niveau de l’autoroute. Aux environs de trois heures ils ont recommencé à tirer.
Jusqu’à ce matin on a appris qu’il y a eu des cargos (des camions de transport militaires) brûlés. Il y a eu des morts d’hommes aux ronds-points. Je ne me suis pas approché pour voir, parce qu’il y avait encore des boules de feu.
Les coups de feu ont beaucoup diminué en intensité. Mais la nuit d’hier, je vous assure qu’aucun homme d’Abobo n’a pu dormir. Mais on ne sait pas ce qui s’est passé dans la nuit. Tout le monde était à la maison et la ville est morte au niveau d’Abobo.
Les forces de l’ordre patrouillent un peu. Ils sont encore beaucoup. C’est tout ça qui me fait peur. Parce que c’est le même scénario qui s’est passé à PK18, pour tomber sur la population civile. Présentement il n’y a pas d’arrestation ni de tirs sur la population civile, je peux vous assurer ça ».
tags: Alassane Ouattara - Côte d'Ivoire - Election présidentielle ivoirienne - Laurent Gbagbo
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http://www.rfi.fr/afrique/20110112-emeutes-tunisie-le-ministre-interieur-limoge
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