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Cote D'ivoire

vendredi 21 janvier 2011

"Côte d'Ivoire: Guillaume Soro en tournée en Afrique de l'Ouest "

"S'assurer des soutiens diplomatiques, évaluer la détermination des voisins de la Côte d’Ivoire à pousser Laurent Gbagbo vers la sortie et les convaincre d'accentuer les pressions sur le président sortant : c’est l'objectif du voyage que Guillaume Soro, le Premier ministre d’Ouattara, a entamé le 20 janvier en Afrique de l’Ouest. Après le Burkina, le Togo, le Niger, Guillaume Soro est également attendu au Nigeria par Goodluck Jonathan le président en exercice de la Cédéao avant de se rendre au Mali pour assister au sommet de l'Uémoa.A Abidjan, le chef d'état-major des armées loyalistes a, lui, réitéré son soutien au président sortant Laurent Gbagbo.

Guillaume Soro dont c’est la première sortie depuis sa nomination au poste de Premier ministre d’Alassane Ouattara, est porteur de deux messages dans les Etats de la sous-région, l’un concernant l’Uémoa, (Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest) et l’autre, la Cédéao, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest.

Pour le premier, il s’agit de faire du lobbying auprès des chefs d’Etat et de gouvernement avant le sommet prévu samedi 22 janvier à Bamako. L’objectif est de les amener à confirmer la décision prise le mois dernier à Bissau par les ministres, décision reconnaissant uniquement la signature d’Ouattara sur les comptes de la BCEAO, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

De bonnes sources indiquent que le camp Ouattara souhaite recadrer le gouverneur de la Banque, l’Ivoirien Philippe-Henri Dakoury-Tabley à défaut de le suspendre. Ce dernier continuerait d’agir sur le compte du gouvernement Gbagbo.

Autre dossier que Soro et Ouattara aimeraient voir examiner par le sommet les sanctions à l’encontre des banques ivoiriennes qui coopèrent étroitement avec le camp Gbagbo.
Pour ce qui est de la Cédéao, il s’agit de convaincre les chefs d’Etat à aller vite vers une intervention militaire, intervention décidée par le dernier sommet d’Abuja. Le président élu a fait appel au droit «d’ingérence» pour imposer la démocratie en Côte d’Ivoire, a rappelé jeudi, Guillaume Soro.
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http://www.rfi.fr/afrique/20110120-raila-odinga-angola-parler-crise-ivoirienne

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